mardi 6 octobre 2015

La maladie, et si on voyait les choses autrement - échanges avec vous # 1


Suite à la publication précédente intitulée "la maladie, et si on voyait les choses autrement", vous m'avez laissé des commentaires sur la page facebook de messagesdivins et je vous en remercie. 


Justement Carmen a réagi ainsi :

"Nous sommes encore plein d'incompréhension face à la maladie. 
Souvent, j'aimerais exprimer ce que j'éprouve, mais cela va tellement à contre-courant de la pensée actuelle où l'on décharge, sur ceux qui savent, notre aptitude à gérer notre corps physique. Mais comment exprimer ces choses là, si nous ne sommes pas aptes à prouver, par l'exemple, nos dires, et comment prouver par l'exemple sans froisser ceux qui vivent dans la souffrance, sans se heurter à leur légitime indignation ?"


Et quand j'ai lu le commentaire hier soir, j'ai senti "qu'ils" voulaient s'exprimer immédiatement, j'ai alors pris un crayon et une feuille de papier dans mon sac, et voici Carmen leur réponse, et pour vous aussi chers lecteurs, et encore une fois je vous invite à laisser vos commentaires 
(ps : Jean Loup Françoise, je vais faire une réponse également)






"Ne lâchez rien d'autre que la conviction qui vous porte. 

Qu'est-ce qui vous porte ?

Ce que vous savez comme juste à vos yeux, parce que ces pas-là, vous les avez expérimenté.

Pas besoin de batailler pour convaincre. Convaincre n'est pas une bataille nécessaire, parce que les plus convaincus sont ceux qui ont fait leur expérience et leur déduction tout seuls, sur le chemin de leur expérience, justement. Pour eux point de soin, de mots : osmose et compréhension simplement.

C'est tellement facile de partager lorsque la compréhension est là.


Alors que répondre si ce n'est que :

 "Tu verras, 

fais toi-même ton expérience, 

mais fais-moi plaisir, 

accepte que l'inattendu et l'inavoué du fond de ton coeur 

surgissent à la surface. 



Fais-moi plaisir, 

ne met en doute que tes propres convictions 

et ouvre la porte du "c'est peut-être possible après tout !"

Pourquoi ne pas essayer de regarder un peu à travers l'ornière... ?




Beaucoup ne croient pas et leur raison de vivre est de ne pas croire... leur chemin de bataille.

Beaucoup seront un jour ébranlé dans leur certitude, mais ce n'est pas à toi d'être le chevalier qui les délivre de leurs carcans de croyances.

Le chemin se fera coûte que coûte, et nous avons tout le temps pour cela, et c'est pour cela que tu n'as pas à perdre ton temps et ton énergie à convaincre.

Nuls mots ne peuvent convaincre qu'autrement que de vivre les choses à son tour, et là tout est dit.

Point de comportement signifiant : "j'ai le savoir, cette connaissance et j'aimerais tellement que tu l'aies aussi..."

Les 6ème n'ont pas le même niveau que les élèves de terminale. Tu le sais, et tu le sais aussi, l'apprentissage est le même pour tous, même si les professeurs sont différents et que les routes sont diverses,


merci".





Merci à vous




dimanche 4 octobre 2015

La maladie, et si on voyait les choses autrement ?


Alors que je visitais récemment une amie malade, j'ai entendu cette phrase : "elle se bat contre la maladie...". Cela ne me dérangeait pas outre mesure jusqu'à présent, mais ce jour là, je me suis trouvée confrontée à cette expression parce je me suis dit que je n'étais pas en accord avec elle.

Pourquoi se battre contre la maladie alors qu'elle est le signal d'alarme ?
Et pourquoi ne pas penser, décider d'en faire une alliée, une amie et la regarder en face ?

La maladie est un message du corps pour désigner de façon bien visible un trop plein que nos yeux ne veulent pas voir.

Conflit d'intérêt : c'est moi qui décide... ! Stop !

Hé bien non, ce n'est pas cela. Peut-être (et n'y voyez aucune prétention de ma part, juste une réflexion) que bien des départs de l'autre coté du voile ne le seraient pas si l'état d'esprit était modifié.

J'en suis convaincue à mon humble niveau que le dialogue avec le corps et son message se doit d'être tout autre.

- enlever la peur, l'imminence de la mort, le sentiment de fatalité et de porte fermée définitivement,

Le combat... Nul combat n'est nécessaire, un dialogue simple et orienté "paix, amour, pardon" pourrait à mon avis tout changer, mais je n'ai que mes mots et cette conviction qui grandit comme une graine de certitude qu'il y a là une clé précieuse. 

Qu'en penses-tu mon guide ?





"Lorsque vos sociétés véhiculent un message de forte conviction, il se crée une adaptation toute naturelle à la conviction donnée : "Oui, cela est juste et je l'adopte".

Bien-sûr cela se fait de façon récurrente et automatique, et les mots deviennent des maux et des véhicules qui transporteront soit le bon, soit le moins agréable.

Tu vois, je ne prononce pas de mot désagréable autre que celui que j'emploie, parce que de mes mots naîtront d'autres maux-véhicules-solutions que seul l'esprit entendra. "Oui, je me bat contre la maladie" est erroné, dans le sens où le corps est déjà à chaque instant dans le combat pour être sur cette terre. 

Il est parfois des décisions de combats alors qu'il conviendrait tellement de se laisser glisser et porter par les événements.

Que sont les événements ?

Ils sont des balises dans ta vie pour te montrer la direction bonne ou moins adéquate de te diriger. 

Les événements quel qu'ils soient existent pour te permettre de te réapproprier ta vie. 

Un schéma récurent dans ton existence est une bouée placée en pleine mer pour te donner l'occasion de t'y accrocher en attendant les secours.

Pourquoi est ce que je te donne cette image ? Parce que le cerveau humain aime les images, alors je vais te donner une autre image maintenant : 

La malade est présente dans le corps humain pour montrer un dysfonctionnement mineur ou majeur de l'historique du corps. Ce signal d'alarme peut être écouté et accueilli, et là point de combat :


"Mon corps,
 j'entends ce que tu me dis, 
merci, 
je régénère mes cellules de reconstruction"


La maladie propose toujours de se pencher sur la source du problème".


- On parle de problème...


"Oui, on parle de problème parce que c'est ainsi que tu le nommerais, mais la maladie n'est un problème que pour toi :

Ton être demande le rééquilibrage de tes énergies de la source à ce jour. Cela est l'appel de la maladie, alors, lorsque tu décides avec les médecins de prendre des traitements en vue de combattre la maladie, tu fais juste une erreur d'appréciation. Tu prends les médicaments pour permettre à ton corps de puiser dans ses ressources pour se rééquilibrer, mais comment peux-t-on puiser dans ses ressources en étant dans le combat ?

As-tu déjà vu un soldat en plein combat puiser dans ses ressources avec sérénité pour s'en sortir et rester en vie face à l'adversaire ?

La maladie est ton  meilleur allié, son message est ton corps et tu as d'abord à verbaliser cela :


"Je prends en compte le message de mon corps qui me signifie le désordre intérieur.
Je prends note et j'accepte de comprendre cela".


Tu peux répéter cela autant de fois que tu te sens en accord pour ton corps.

Lorsque tu auras intégré ce premier message, tu sauras que la paix s'installe en toi, et tu passeras à la deuxième phase :


"Je suis d'accord pour réguler et ré-harmoniser mon être tout entier 
et j'accueille la guérison maintenant sur tous les plans dans l'amour et la paix"



Merci".