Intéressée par le questionnement du Docteur Jean-Jacques Charbonnier aujourd'hui sur facebook, qui souhaite connaître l'avis des expérienceurs sur l'euthanasie active et le suicide assisté, et en attendant de découvrir leur réponse, je me suis sentie poussée de demander à mes guides ce qu'ils en pensaient.
A la réception de cette canalisation, je me dit que nous, êtres humains, avons encore beaucoup de chemin à parcourir...
Je vous souhaite bonne lecture,
"La
question de la fin de vie est une étape douloureuse à parcourir
car elle est emplie de tellement de peurs et d'interprétations
véhiculées, par les peurs des hommes et la volonté d'imaginer
l'au-delà quasi-inexistant. Point de salut, si cela n'existe pas,
toute la responsabilité se trouve remise en question.
Cependant,
la vie terrestre est significative d'apprentissages qui se répètent
et se multiplient de vies en vies. Une seule vie ne
suffit pas à retrouver l'amour en soi, l'amour divin, l'amour union,
l'amour communion.
Le
Grand Tout demande à ses êtres humains « d'être humains, et
à l'écoute des besoins » :
peurs non entendues,
masquées,
incompréhension,
sentiment d'injustice,
sentiment d'abandon,
sentiment de cruauté,
tout cela jalonne la fin de vie.
Nous voulons préciser que la vie assistée dans le passage est encore un contrôle que l'être humain veut exercer sur ses semblables. Les actes de chirurgie et de survie occasionnés par la médecine occidentale occasionnent des situations qui pourraient être déliées beaucoup plus facilement sans l'intervention d'une survie par les tiers.
Le corps sait son départ, et l'acceptation d'un départ futur et naturel est à accueillir dans vos sociétés parce que sans acceptation du cycle de renaissance et du passage pour tous, point de facilité à partir de l'autre coté du voile.
La mort est le passage à travers le voile séparant les deux mondes. Accepter cela a toute sa valeur, et permets d'accompagner de manière différente la fin de vie.
Lorsque
le corps est maintenu dans des ultimes retenues sans que soit accepté
un départ naturel, et donc un accompagnement dans le processus
d'envol, il ne peut y avoir d'autre solution que de lire la
souffrance, de l'interpréter, de la deviner, de l'appréhender.
Nous
souhaitons que l'accompagnement de fin de vie qu'elle qu'elle soit,
soit d'abord l'acceptation de la « mort-passage », d'une
séparation, certes, mais vers une juste étape d'un autre état
d'être.
Accepter
la mort est revenir sur cette position de suicide assisté de
l'accompagnement avec des procédés chimiques.
Le
corps a besoin, dans la paix, de décider de son envol. Son envol
décidé par des tiers ne saurait être validé tant que la mort
elle-même, comme nouvelle étape, ne peut être acceptée par le
plus grand nombre.
Accepter
la finitude de la vie permets bien des allègements de départs. La
clé est ici.
Votre
société se doit d'accepter d'élever sa conscience vers le
cheminement de mort.
Enlever
toute peur, tout schéma limitatif d'angoisse, admettre que l'univers
vers lequel s'en va l'être sur le départ est un nouveau lieu
d'expérimentation prêt à l'accueillir.
Les
enfants changent de classe et donc de cycle de vie, la mort est le
même schéma : « je change de classe ».
Vous
laissez vos enfants s'envoler vers leur vie, laissez vos êtres chers
s'envoler vers les nouvelles classes et une partie majeure de cette
situation se résoudra d'elle-même.
Le
refus mène à la souffrance. La libération mène à l'autonomie de
l'âme lorsque le lâcher-prise se fait. Nul être humain ne souhaite
en arriver à cette décision de suicide assisté, ni de mort
accompagnée, et nul être de lumière ne demande l'acharnement.
Savoir
où la vie reprend ses droits est accepter la vie, de sa naissance à
l'envol.
Je
dis que cet enseignement est amour et ouverture des consciences,
permets".
Canalisation reçue par Françoise Roué, le 17 mars 2015
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