mardi 23 août 2016

23 août - Qu'elle est votre attitude face à la maladie (petite ou grande) ?




Alors que je discutais récemment avec une personne proche,
je me suis demandé comment chacun de nous gérait la maladie.
Car finalement c’est une histoire très personnelle...

"Lorsque la maladie apparaît les personnes choisissent un chemin de guérison plus ou moins valide à leurs yeux et aux yeux de leur entourage.

Comment aider ? Comment comprendre ce que traverse la personne ?

Personne à part la personne elle-même ne peut comprendre ce qui se passe dans un esprit. Et quand bien même tu y toucherais du doigt, il y a mille raisons à une situation et ne voir que la surface visible de l'iceberg n'est pas une solution en soi.


Une maladie est une situation soulevée par votre corps au niveau de votre conscience pour permettre qu'une situation qui n'est pas digérée le devienne. 

D'invisible ou aveugle à vos yeux, elle se veut visible et donc envisageable à régler une bonne fois pour toute...

Il n'y a pas de personnes qui veulent garder "une maladie". Dis comme cela ce n'est pas correct, ce qui est correct est qu'il y a :

- des personnes qui ont oublié comment "faire" sans elle,

- des personnes qui revendiquent leur souffrance, et leur droit à continuer à souffrir,

- des personnes qui ignorent qu'elles sont malades,

- des personnes qui taisent et veulent que la maladie se taise aussi,

- des personnes qui ont leur idées arrêtées et définies sur ce qu'elles doivent faire à ce propos.
Même si ce dernier chemin leur semblera plus long, plus adéquat, il convient de le respecter car, elles ont besoin du temps de germination pour pourvoir dire un jour "ça suffit",

Des personne qui ne veulent semble-t-il pas guérir, est impossible à définir, mais définir que la maladie est un service qu'elles se rendent oui.

mais quel est ce service ?

- "J'existe."

- "Tu vois comme je souffre à cause de toi."

- "Ce que je vis est insupportable mais je dois continuer car je ne sais plus faire autrement, et exister autrement."

- "Ce que je vis est mon histoire et je la gère à ma façon."

- "Je veux que tu t'occupes de moi, et que tu me donnes l'amour que tu ne me donnes pas si je ne suis pas malade."

- "Je n'ai pas confiance dans la médecine, parallèle ou pas, moi seul connais la solution."

- "Je me suicide."

- "Je suis indifférent à ce qui m'arrive, j'existe dans cette indifférence."

voilà le panel que soulève la maladie, mais quoi qu'il en soit, chemins détournés ou chemins directs parfois la seule idée de guérir fait peur car elle signifie quelque chose qui relie au passé, ce passé dont il semble si difficile de se défaire alors qu'il suffirait de ne plus le légitimer car seul le présent est important et accessible en cet instant même.

Penses'y,

Les guides".


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